vendredi 31 mai 2013

Chronique d'une rafle avortée


Voilà comment la police arrête des gens qui ne font rien d'autre qu'arborer le sigle anti mariage pour tous sur leur vêtement.
N'a-t-on donc plus le droit d'afficher son opposition à une loi?
Plus le droit de l'exprimer sur la voie publique sous cette forme?

Ici, un avocat, Maître Triomphe (ça ne s'invente pas) est intervenu et les policiers, qu'on sent gênés, finissent par libérer leur prise. Des bandits de grands chemin, comme on peut le constater...

Alors, retenez bien:
Article 432-4 du code pénal.
Les forces de l'ordre ont l'obligation de ne pas appliquer un ordre contraire au droit.
Un policier risque sept ans d'emprisonnement s'il se rend coupable d'abus d'autorité.
On a le droit de prendre des photos.

Autre vidéo, parue aujourd'hui sur le site de Valeurs actuelles et Infos Bordeaux. Elle est visiblement censurée, puisque désormais illisible sur chacun de ces sites. Dommage. Elle montrait comment la police molestait des manifestants plutôt calmes, opposés au mariage pour tous, venus accueillir Manuel Valls de grand matin, sous la pluie.

Comment des politiques peuvent-ils en arriver là?
Ont-ils fini par croire que les manifestants étaient réellement des suppôts de Mussolini? Ont-ils peur?

Au début, je pensais que c'était impossible. J'imaginais que ces gens, drapés dans leur pouvoir et leur superbe, étaient simplement vexés d'être gênés aux entournures dans leurs élans.
Les accusations d'homophobie et autres fantaisies imaginaires, je les voyais comme autant de poudre aux yeux malfaisante.

Je commence à me demander s'ils n'ont pas fini par croire à leur délire.
Du coup, tout devient possible et moi qui était plutôt modérée au début, je suis atterrée et furieuse.
D'abord, on nous a ignorés comme des crados.
Maintenant, on en vient aux arrestations arbitraires et à la répression musclée.

Quelle sera la prochaine étape?





mardi 28 mai 2013

Pluie d'emmerdes

Depuis dimanche, plus d'accès au serveur!
Free, pour vous servir.
En décembre dernier, déjà, c'était la panne collective de tout le secteur et maintenant, c'est rien que pour moi.
Déjà que le débit est aussi faible que si j'étais branchée du fin fond de la Lozère...

J'ai fini par me brancher sur la wifi, mais c'est lent, aléatoire. Pas confortable.
Enfin, c'est déjà ça.

Par-dessus le marché, ma toiture est en train de tomber en ruine. Des années qu'elle avait l'air fatiguée, mais cet hiver, il s'est passé quelque chose. Après la dernière neige, les tuiles ont commencé à partir en mille-feuille et là, avec les alternances de pluie et de soleil, elles éclatent en pétillant. L'eau commence à s'infiltrer. Et des capricornes ont décidé de s'y installer sans l'ombre d'une autorisation. On va expulser le campement fissa. Une veine, ils ne sont pas dans la place depuis bien longtemps.
La surface est énorme.
Il faut rénover.
Vite.

Heureusement que ma maman est là. Elle m'aide à payer.

Sinon bonnes gens, il aurait fallu que je me vende comme esclave aux Barbaresques. Et encore, vu mon grand âge, pas sûre que ça aurait suffi.









vendredi 17 mai 2013

Les énarques appellent François Hollande à entendre raison.

A ceux qui se demandent s'il est encore utile de venir à Paris le 26 mai prochain:

Un collectif de quatre-vingt-deux anciens élèves de l'ENArépartis sur trente-quatre promotions de Montesquieu (1966) à Marie Curie (2012), le groupe Cambacérès*, écrit à François Hollande.

Ils lui exposent en quoi la loi Taubira sur le mariage homosexuel et ses dérives est néfaste et contraire à l'intérêt général.

C'est fort bien écrit et frappé au coin du bon sens.






Préambule


"Notre démarche est civique et non partisane. C’est pourquoi nous n’avons pas sollicité, parmi nos anciens camarades, ceux qui sont aujourd’hui engagés au niveau national dans la direction d’un parti politique, ou élus au Parlement. Le groupe n’engage ni l’ENA, ni l’association des anciens élèves de l’ENA.


Afin de respecter leur devoir de réserve, les signataires sont tenus de rester strictement anonymes."




"Monsieur le Président de la République, 

Anciens élèves de I'Ecole nationale administration, nous avons choisi de servir l'Etat, le service public, l'intérêt général. C'est cet engagement qui motive et justifie l'alerte que nous lançons, car la loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe portera gravement atteinte à l'intérêt général ou, pour reprendre les termes de I'article 1er de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, à "l'utilité commune". 

Ce texte a une apparence : étendre un droit au nom de I'égalité. Il a une réalité : créer par une fiction juridique une inégalité entre enfants au nom de I'égalité des adultes, en instaurant un droit à I'enfant. 

La revendication d'égalité n'est légitime que lorsqu'elle porte sur des situations comparables. En cohérence avec sa jurisprudence constante, le Conseil constitutionnel a ainsi jugé en janvier 2011 que I'impossibilité du mariage entre personnes du même sexe ne portait pas atteinte au principe d'égalité, au motif que la loi peut traiter de manière différente des situations différentes, et qu'en l'espèce, au regard du mariage, le couple que forment I'homme et la femme et celui que peuvent former deux hommes ou deux femmes ne sont pas, qu’on le veuille ou non, dans la même situation. Mais on peut aller plus loin, et soutenir que le principe d'égalité, correctement entendu, s'oppose à ce que la loi prétende étendre le mariage aux couples de même sexe, car traiter également des situations différentes ne crée pas moins d'injustice que traiter différemment des situations comparables. 

Si, au nom d'une conception abusive du principe d'égalité, le mariage est ouvert aux personnes du même sexe, les couples mariés auront tous, exactement, les mêmes droits et devoirs. Cette égalité ne poserait guère de difficulté si le mariage n'était qu'un contrat entre deux adultes. Mais le mariage n'est justement pas que cela;  il est indissociable de tout le droit de la famille, de la filiation, de la parenté en droit français (contrairement à d'autres pays ayant Iégalisé le mariage entre personnes du même sexe). 

Peu importe, dès lors, que la loi ne contienne à ce stade aucune disposition étendant explicitement aux couples homosexuels la possibilité de recourir à Ia procréation médicalement assistée (PMA) : I'identité du régime matrimonial entraînera inéluctablement I'identité des droits, en vertu du principe de non-discrimination. Si deux femmes peuvent se marier, la Cour européenne des droits de I'homme imposera qu’elles puissent recourir, tout comme le couple formé d'un homme et d'une femme, à la PMA. Et nul pouvoir français, ni exécutif, ni législatif, ni judiciaire, ne pourra s'y opposer. Quand cette étape aura été franchie, ce qui ne sera qu'une question de temps, la même exigence d'égalité imposera que deux hommes mariés puissent avoir accès à la filiation, par le moyen de la gestation pour autrui (GPA). Au nom du droit à I'enfant. Comme 170 juristes l'ont écrit au Sénat, "le désir d'enfant de personnes de même sexe passe par la fabrication d'enfants (...). Le projet de loi organise donc un marché des enfants, car il le suppose et le cautionne. En l'état, ce texte invite a aller fabriquer les enfants a l'étranger, ce qui est déjà inacceptable, en attendant de dénoncer I'injustice de la sélection par l'argent pour organiser Ie marché des enfants en France". Monsieur le Président de la République, ce n'est ni un fantasme, ni une extrapolation, mais la conséquence inéluctable de cette loi. Où est I'intérêt général ? 

Le texte ouvre aux personnes du même sexe l'adoption plénière. Spécificité du droit français depuis la loi du 11 juillet 1966, ce régime, à la différence de I'adoption simple, rompt tout  lien avec les parents biologiques. Un enfant ainsi adopté sera juridiquement réputé "né de deux hommes ou de deux femmes". C'est alors tout le droit français de la filiation qui se trouvera remis en cause : dans deux arrêts du 7 juin 2012, la Cour de cassation n'a-t-elle pas qualifié I'altérité sexuelle de "principe essentiel du droit français de la filiation"?  C'est aussi oublier que l'adoption n'a pas pour objet de donner un enfant à un couple qui ne peut en avoir, mais de donner des parents à un enfant qui a perdu les siens. Au nom de I'intérêt d'adultes en mal d'enfant, et en violation de Ia Convention internationale des droits de I'enfant qui impose de faire prévaloir I'intérêt supérieur de I'enfant, cette situation créera une inégalité profonde entre les enfants. Citons encore les juristes : "l'enfant adopté par deux hommes ou deux femmes sera doté d'éducateurs, d'adultes référents, mais privé de parents car ces  parents de même sexe ne peuvent lui indiquer une origine, même symbolique. Il sera en réalité deux fois privé de parents : une première fois par la vie, une seconde fois par la loi". Monsieur le Président de la République, ce n'est ni un fantasme, ni une extrapolation, mais la conséquence inéluctable de cette loi. Où est I'intérêt général? 

A cause de tout ce qu'il induit pour vie et le statut des enfants, ce texte suscite une opposition pacifique mais déterminée, massive et croissante, que le vote précipité de la loi ne fera pas taire. Les manifestants ont été ignorés, caricatures, traités de ringards, d'homophobes. Leur décompte officiel, à Paris les 13 janvier et 24 mars, relève de ce que le droit public appelle l'erreur manifeste d'appréciation. Le ­Conseil économique, social et environnemental a été saisi d'une pétition signée par près de 700 000 personnes, première application de la loi constitutionnelle de juillet 2008. Il s'est déclaré incompétent au motif que la question portait sur un projet de loi ; ceci après que son Président, hors de toute procédure, eut cru bon de saisir le Premier ministre pour recueillir ses instructions. Dans ce contexte, les commentateurs semblent s'étonner d'une radicalisation  - heureusement pacifique - du mouvement. Mais comment s'en étonner? Et si rien n'est fait, nul ne sait jusqu'à quel point la cohésion nationale sera gravement et durablement ébranlée. Monsieur le Président de la République, ce n'est ni un fantasme, ni une extrapolation, mais la conséquence inéluctable de cette loi. Où est l'intérêt général ? 

Monsieur le Président de la République, il n'est pas trop tard pour sortir par le haut de cette impasse. Des solutions existent, dont vous seul avez Ia clef. 

"La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et parla voie du référendum". Michel Crozier écrivait qu'on ne change pas la société par décret. On ne change pas de civilisation par une simple loi. L'objection selon laquelle l'article 11 de la Constitution ne s’appliquerait pas aux sujets "sociétaux" nous paraît spécieuse. Le mariage, la filiation, l'adoption sont par essence des questions  "sociales". Un référendum est donc possible, et démocratiquement légitime. A condition que la question posée soit parfaitement claire, et que soit bien comprise la portée réelle du texte: les Français doivent être conscients qu'il est juridiquement impossible d'accepter le mariage entre personnes du même sexe sans donner du même coup à ces couples le droit à l’adoption et à la PMA. 

Une autre option existe : retirer ce texte. Deux chefs d'Etat ont ainsi écouté le peuple, François Mitterrand en 1984 à propos de l'école libre et Jacques Chirac en 2006 à propos du CPE - deux mois après le vote du texte. Monsieur le Président de la République, vous déclariez à I'époque, évoquant un  "immense gâchis" : "Il suffirait d'un mot, un seul, que le pouvoir hésite à prononcer : I'abrogation. Quand on a fait une erreur, il faut savoir 
l'effacer" ; et vous demandiez :  "à quoi sert d'attendre la prochaine manifestation ?". 

I| serait alors temps de créer l'union civile entre personnes du même sexe, leur conférant les mêmes droits sociaux, fiscaux, patrimoniaux que les couples mariés à la notable et légitime exception des droits relatifs à la filiation, comblant ainsi les lacunes du Pacs et permettant la reconnaissance de cette union par un officier d'état civil, et d'engager un débat public sur la demande sociale d'un statut de "beau-parent", pour les configurations familiales dans lesquelles des personnes hétérosexuelles ou homosexuelles souhaitent pouvoir partager ou se voir déléguer l'autorité parentale, en l'absence d'un lien de filiation. Un tel projet ne diviserait pas, mais rassemblerait sans doute, contrairement au texte voté, une large majorité, et l'intérêt général en sortirait grandi. 

Monsieur le Président de la République, vous avez déclaré que vous ne seriez pas "le chef de la majorité", que vous auriez "toujours le souci de ia proximité avec les Français". Le premier de vos engagements n'est-il pas d'être le garant de la cohésion nationale, et le rassembleur de tous les Français - les Français d'aujourd'hui et ceux de demain ? "


Source: Atlantico.


*Jean-Jacques Régis de Cambacérès (1753-1824) a été le principal rédacteur du Code civil.

lundi 13 mai 2013

Un petit nouveau parmi les blogs: Lafalafil

Je viens de découvrir un blog merveilleux: LAFALAFIL.



C'est celui d'une famille, les parents et leurs trois enfants de 7, 11 et 14 ans, qui ont entrepris un voyage vers l'Est lointain. Ils utilisent les transports locaux pour se déplacer et j'aime leur regard: sensible, plein de bonne humeur, curieux.

Ce qu'ils décrivent est bien senti et bien écrit.
En plus, ils font de belles photos et des dessins superbes.





Ils viennent de commencer leur périple et pour le moment, ils sont en Turquie.


Je ne vais plus les lâcher!


Vingt-quatre heures de la vie d'une femme en vacances

Samedi soir, j'étais au Cabaret Sauvage en train de me trémousser devant la Caravane Passe. 



Ils étaient particulièrement déjantés.



En sortant, il pleuvait et j'ai eu froid.
Quand je suis rentrée chez moi, j'avais faim et sommeil. J'ai attaqué mon dernier pot de rillettes et je suis allée dormir du sommeil du juste (non sans m'être démaquillée et lavé ce qu'il faut).

Ce matin, habillée de bric et de broc, j'attaque la fin du cake au pruneaux un peu rassis et je découvre le dernier Courrier International en buvant mon thé. Je ne bois jamais de café en petit-déjeunant: l'envie me vient plus tard dans la matinée.
A moitié coiffée, je fonce au marché. Il me faut des tomates pour le potager et JAMAIS  je n'irai les acheter dans les grands enseignes. Je vous expliquerai pourquoi dans un prochain billet.

En fait de tomates, j'ai acheté aussi des fruits, des saucisses aux herbes, des petites dorades roses, des aubergines et des poivrons rouges pointus. Et puis aussi des épinards tout frais et des carottes en botte.
Il faisait un soleil piquant et venteux.

C'est un marché où viennent les maraîchers.


On s'en tire à deux fois moins cher qu'en grande surface et c'est bien plus frais.
Si j'étais quelqu'un de bien, je n'achèterais presque plus rien en grande surface. C'est une arnaque de plus en plus grossière, mais hélas, c'est pratique.

En passant près de la bonne boulangerie, j'ai fait une réserve de pain. Le congélateur commençait à se vider et le manque de pain m'angoisse.

De retour chez moi, je me suis mitonné un café noir et puis j'ai rangé.
Ensuite, il a fait faim et nous avons déjeuné de pain frais, fromages et salade. Modeste mais efficace. Et bon.

Alors, je me suis occupée des tomates et des bébés salades que j'avais pris en plus.
Mon potager est prêt: tout y est.
Tomates, salades, haricots qui ont bien germé et les panais qui se décident enfin à montrer le bout de leurs feuilles.

J'ai réservé un plan de tomate pour un coin où se nichent les limaces. Elles n'aiment pas l'odeur toxique des feuilles de tomates. Maudites soient les limaces.

 Après ça, j'ai eu un coup de mou et je suis allée m'allonger le temps d'une petite sieste.

Le temps de me faire un thé aux fleurs de lotus royal et j'ai attaqué le boulot à la cuisine.
Vidage des daurades.

Nettoyage dans une ahurissante quantité d'eau des épinards.

Celui-ci date de l'an dernier. Il n'existe plus.
Préparation des poivrons pointus et aubergines en vue d'un passage au grill. Ensuite, j'en ferai de l'ajvar. Qu'est-ce que l'ajvar?
Une fondue aillée de poivron et d'aubergine à damner tous les saints. Je donnerai la recette un de ces jours.



Avec tout ça, je n'ai pas eu le temps de continuer le décollage du papier peint de mon salon, qui est horrible (le papier peint, pas le salon). Trop laid pour mériter une photo.

Je me suis offert une pause-causette avec une vieille amie et ensuite, vint le moment de préparer les daurades.

La suite de la soirée offre un intérêt limité. Je crains de lasser.

Là, il est presque une heure et il est temps d'aller dormir. Même heure qu'hier. Les vingt-quatre heures sont bouclées.

Nourrissage des chats qui attendent sagement sur mon bureau.
Retour à la salle de bain.

Stefan Zweig m'attend.

Une vieille connaissance.



mercredi 8 mai 2013

Dégustons un flan, un vrai.

L'humeur des Français est morose.
Ils se posent des questions et doutent des gens qui dirigent la France.

J'ai la preuve.

Je me suis amusée à taper: "François Hollande/ Peillon/ Ayrault/ Taubira est..." sur Google.
Voilà ce que j'ai trouvé:
"François Hollande est...nul, mort, franc-maçon"
"Peillon est... un serpent"
"Ayrault est... nul, -il franc maçon?, un naze"
"Taubira est...-elle mariée?, folle, -elle lesbienne?, raciste"

Edifiant!

Du coup, allez savoir pourquoi, j'ai eu envie de faire un flan. Pour faire comme la Madelon: remonter le moral des troupes, sans doute.
Un vrai flan pâtissier.
Je raffole du flan.



Alors voilà:

Il faut de la bonne pâte feuilletée (A faire soi-même ou demander à votre pâtissier).
1 litre de lait entier. J'utilise du lait pasteurisé ou du lait cru.
4 oeufs.
150-160g de sucre.
90-100g de maïzena
Une gousse de bonne vanille (je la commande chez Riziky, elle est moins chère et bien mieux que celle des supermarchés)

1/ Etaler la pâte feuilletée dans un moule et laissez-la raffermir au réfrigérateur.
2/ Touiller ensemble la maïzena, les oeufs ajoutés un par un avec un coup de touillage entre chaque pour éviter les grumeaux, le sucre.


Pendant ce temps-là, faites chauffer le lait avec la gousse de vanille fendue jusqu'à la limite de l'ébullition.


3/ Versez le lait chaud sur le mélange oeufs/sucre/ maïzena et touillez.
4/ Reversez le tout dans la casserole où était le lait et faites chauffer à feu doux en touillant (on touille beaucoup pour faire du flan), jusqu'à ce que le mélange prenne en grosse crème épaisse.
5/ Laissez refroidir.
6/ Faites chauffer le four en mode "tarte" à 180°C.
7/ Versez la crème sur le fond de pâte et enfournez.


8/ Quand, au bout d'à peu près 3/4h, le flan est bien doré, il est cuit. Sortez-le du four.
9/ Laissez refroidir complètement. Un petit tour au frigo est bienvenu une fois refroidi.
10/ Dégustez.
C'est à tomber.

J'envoie la recette à notre président pour lui remonter le moral?



lundi 6 mai 2013

Quand les oeufs se pomponnent

En certaines grands occasions, les oeufs se font beaux. 



Des mains expertes les décorent si bien qu'ils se mettent à chatoyer comme des rubis.



Hier, c'était Pâques chez les orthodoxes.

Un grand moment, auquel les oeufs sont invités, et priés d'être bien mis.